jeudi 12 juillet 2012

Emission 2

Et c'est maintenant au tour de Solange d'ouvrir les portes de l'amour ♥
Nous la retrouvons en Corse en train de charrier le fumier avec son colocataire de père. Et non l'inverse. Pas encore.
Car Solange. Oui, Solange vit avec son papa.
Bon mais ils ont chacun leur espace aménagé hein. C'est pas comme s'ils partageaient la même bouteille d'eau de Cologne. Sinon ça serait angoissant.

Après un petit trajet en voiture, Solange accueille, à l'aéroport, ses deux prétendants qui viennent d'atterrir.
Christophe se prend d'emblée une crampe de bienvenue en claquant la bise à Solange. Vu que c'est deux et vu qu'il ne s'en doutait pas.

La honte en trois temps:

1- La troisième bise dans le vent alors que Solange se tourne déjà vers Thierry.









2- Le regard perdu.

"Deux. Oui.", murmure t-il pour lui même.









3- Le sourire de la gêne.













Les bises dans le vent, c'est ma joie.

Après ces émouvantes retrouvailles, Solange annonce tout de go:
"Bon, donc là je vous ai pas prévu un truc de sympa, ça va être les courses. Comme ça, ce sera fait."
Christophe, encore groggy par sa shame intersidérale, répond: "Cool"

Pour sûr que dans la vie, si y'avait pas les centres commerciaux, on niquerait moins.Personnellement je ne compte plus les mecs que j'ai serrés en allant à Carrouf.
Aaah les grosses ficelles Solange, les grosses ficelles ! Mais bon, c'est de bonne guerre.

Ca mérite une belle photo.


Voilà.

Puis bon après ils ont déchargé le coffre, une fois arrivés à la maison.


Voilà.

Et ils ont mangé en lovers avec papa.


Voilà.
Et c'était super bien.


Du côté des jumeaux, Rémi et Jo, je ne saurais expliquer clairement dans quel ordre se sont déroulés les évènements. Ils n'ont eu de cesse de brouiller les pistes, ces cons de mimes. Changements de vêtements, jeu de rayures, je ne savais déjà plus qui était qui mais quand l'un s'est mis à aller chercher la prétendante de l'autre et que l'autre a fait croire à la deuxième de son frère qu'en fait il était son jumeau, j'ai décroché.
Mais quelle importance ? Ce qui compte, tout ce qui compte, c'est que les quatre filles aient été correctement réceptionnées.
Et elles l'ont été.

Tout d'abord Karine.


Puis Patricia.
Aaaaah Patricia ♥
Elle aurait pu se contenter d'arriver et de hurler à la caméra du haut de l'escalier "Hey salut les mecs, moi c'est Patoche et je suis con à bouffer de la bite en rondelles !" mais visiblement elle a préféré nous le prouver.
Visuellement. Et avec force.
C'est alors qu'elle a tenté de prendre l'escalator à l'envers. Mais oui. Et qu'elle s'est acharnée durant de longues secondes d'une folle violence.


Après avoir finalement renoncé et pris le bon escalator, c'est triomphante qu'elle est arrivée vers ses hôtes en tirant sa valise dans le mauvais sens, les roues en l'air.


Patoche, you rock !


Puis c'est au tour de Léa de rejoindre l'exploitation des jumeaux. Il est question de se déchausser là aussi.
Machin (Jo ? Rémi ? Fa ? Sol ?) montre l'exemple.  Elle lui dit que bien sûr elle a pensé à prendre ses chaussons mais hélas elle ne les trouve pas dans sa valise. Bidule prend sur lui et enfile ses claquettes.


Il lui propose tout de même un coup à boire.
Elle voudrait bien quelque chose de frais. Il n'a que du jus d'orange chaud. Alors de l'eau ça ira.


Carafe filtrante, Chaussettes blanches, claquettes, effluves de lave-vaisselle.
Je trouve que ça fait beaucoup d'émotions pour cette jeune fille timide. Elle boira en silence, en savourant l'instant.


Enfin il est temps d'accueillir la dernière célibataire.
Céline.


Céline c'est pas uniquement un sous-pull et des collants de couleur genre carrément orange.
Non, cela va bien au-delà.
Céline c'est beaucoup de stress, un flot incessant de paroles, un rire hystérique, quinze piles Duracell Ultra Power au cul.
Honnêtement je rêve de lui mettre un grand coup de pelle à travers la gueule. Mais je n'en ferai rien.


"Et si toutefois on a peur dans la nuit et qu'on voit qu'il y a une fuite d'eau ou si il y a le feu, toi on te trouve où ?" Céline.








Pendant ce temps là, Rémi fait péter le champagne dans une ambiance du feu de Dieu de la moule du cul de sa race.






En ce qui concerne Pierre, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Frédérique et Inge sont arrivées par leurs propres moyens. Les bras chargés de cadeaux.

L'une avec une petite statuette de toute bôôôté. Discrète et en parfaite harmonie avec la déco.



Et l'autre avec 70 litres de binouzes du Luxembourg.



 La soirée s'est déroulée dans une ambiances des plus festives. Pierre a fait péter l'armagnac et, Dieu sait comment, a réussi à foutre le feu à sa passoire.



 Rien d'autre à signaler. Si ce n'est que sa maison, je la veux.







Pour terminer allons prendre des nouvelles de Thierry qui je trouve n'a pas une tête de Thierry.

 Notre agriculteur joyeux est dans son jardin et s'apprête à aller faire la douche, comme il dit.



"Et je vais mettre un peu de tchi-tchik"










Il est marrant Thierry, il rigole tout le temps.
 "Ha ha haaa". (Je me demande s'il n'était pas en week-end avec Brigitte en 1987. Psilocybes et Cie.)

Mais attention, il y a un coeur qui bat derrière ce rire de drogué et c'est sur fond de moutons qui s’emmanchent que la voix off nous cause de sa profonde délicatesse.

"La particularité de Thierry c'est sa grande sensibilité. L'arrivée des prétendantes, il l'a rêvée."












Et c'est un Thierry ivre de bonheur qui viendra chercher ses deux belles célibataires à la gare de Villedieu les Poêles


La première à arriver est Bénédic.


Dans la voiture Thierry lui révèlera son côté rebelle et lui parlera de sa technique pour se garer sur des places réservées. Il a toujours un carton sur lequel est écrit "en panne".
Bénédic dit que ah oui c'est une astuce. Il rit. Elle se pâme.

Puis il lui montrera l'oalienne. Celle qu'on voit depuis chez lui
- Celle-ci quand t'es chez moi, on la voit.
- Aaaah bon.
Il rit. Elle semble sereine.

Une fois à la ferme, elle n'a pas le temps de poser son sac qu'il lui montre le planning de la semaine.
Ce soir c'est avec elle qu'il fera la traite des vaches. Il rit. Elle exulte.



Et puisque tout vient à point à qui sait attendre, l'heure de la visite de l'expoitation a sonné.
Thierry n'est pas peu fier de montrer ses grosses machines. Il rit.
C'est vrai qu'un beau MCP 200 comme ça, ça se pose là.


Peut-être regarde t-elle le poster classe qui se trouve juste à côté. On sait pas.
En tout cas Bénédic en reste baba.



C'est avec une dextérité impressionnante qu'elle se servira d'une trayeuse pour la première fois de sa vie.
Aucun doute n'est permis, elle est vraiment dans son élément. Thierry la félicite, il est content. Alors il rit.




Le moment est à présent venu pour lui d'aller à la gare chercher sa deuxième prétendante.
Annie. La coquette Annie.




Dans la voiture, sur la route qui les mènera au restaurant du Bar de la gare, Thierry montrera son oalienne à Annie.Celle qu'on voit de chez lui.





A suivre...

Aucun commentaire: